Forum du mémoire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

Impact des primes sur le secteur automobile

2 participants

Aller en bas

Impact des primes sur le secteur automobile Empty Impact des primes sur le secteur automobile

Message  Souley Jeu 16 Déc - 1:12

Dans un contexte de turbulences économiques, l’Etat a décidé de mettre en place un système « de prime à casse » afin de soutenir le secteur automobile français.

Cette mesure intervient en complément du dispositif de bonus/malus écologique instauré fin 2007 dans le cadre du plan de relance de l’économie.

cette prime est intervenu dans une periode ou sont meles deux problematique : la première que l’on connaît est la crise économique qui a touché durement le secteur des constructeurs ainsi que les équipementiers automobiles ; la seconde problématique est plutôt écologique : après le « grenelle environnement », l’initiative conduit à substituer des véhicules anciens polluants par des nouveaux plus « écologiques »

la France n’est pas le seul pays à avoir instauré cette prime, On constate que de nombreux pays européens dont l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont fait de même en instaurant des primes à la casse allant jusqu’à 2500 euros pour l’Allemagne.

Avec l'approche de la réduction de la prime gouvernementale le 1er janvier, la consommation automobile a augmenté de 9,1% en décembre, de 12,6% sur le quatrième trimestre. « Après une année 2009 fast, en janvier 2010, les immatriculations de voitures particulières neuves baissent de 18,7 % par rapport à décembre 2009 (195 789 après 240 810 véhicules)

On note aussi que chez Renault, la baisse de la prime à la casse est compensée de 300 euros jusqu’à fin février 2010. Depuis le 15 décembre 2009, Peugeot la double. Mais cela est risquait car si elle se poursuivait, elle pourrait avoir un impact non négligeable sur la rentabilité du constructeur. Le deuxième semestre 2010 devrait être beaucoup moins bon avec une baisse de 10% pour l’année 2010. Le marché de l’occasion quant à lui devrait gagner du terrain après une année 2009 noire, mais les voitures vendues en 2009 qui seront se retrouveront sur le marché de l’occasion devraient connaître une baisse des cotations argus.

En début d’année, les dirigeants des grands groupes automobiles attendaient une chute de 20% du marché européen en 2009, après un recul de 7,8% en 2008 : il va finir en très légère baisse (de l’ordre de – 2%). Mieux, en Allemagne, premier marché du continent, jamais autant de voitures n’avaient été immatriculées depuis 1992 et l’année s’est achevée sur une envolée de 23%. En France, les ventes ont bondi de 10,7%, faisant de 2009 le meilleur millésime depuis 1990. L’explication de ces bons résultats tient en quatre mots : Grace a la prime à la casse. Compte tenu de l’importance de l’automobile en termes d’emploi et de consommation, les Etats ont mis la main au porte-monnaie. La France avait initié le mouvement dès la fin de 2008, la plupart des pays ont suivi, l’Allemagne se montrant particulièrement généreuse en proposant 2.500 € (1.000 € en France) à l’automobiliste qui abandonnait sa vieille voiture de plus de neuf ans pour en acquérir une neuve. L’aide étatique a aussi été plus directe : en France, alors que les marchés financiers étaient encore bloqués et que les constructeurs tremblaient pour leur trésorerie, 3 milliards de prêts au taux de 6% ont été attribués à Renault et à Peugeot. Si les marchés américain (– 21%en 2009) et japonais (– 9,3%, au plus bas depuis trente ans) ont fait grise mine, les ventes dans les pays émergents sont reparties une fois dissipées les incertitudes du début d’année : au Brésil, 2009 devrait s’être terminé sur une croissance de plus de 10% et, en Chine, devenu le premier marché mondial devant les Etats-Unis, les ventes se seraient envolées de 44% grâce, là aussi, à un système de primes.

Le premier probleme que pose les primes meme si il etait necesaire est qu il ne peut être durable et comporte des effets pervers. Le premier d’entre eux est de concentrer les ventes sur les petits véhicules (Twingo, Clio, C1, 207...) qui ont représenté l’an dernier 57% de celles-ci contre 45% en 2007. Ce sont des segments où les constructeurs français sont puissants, mais ce n’est pas là que se bâtissent les chiffres d’affaires et encore moins les marges, qui proviennent surtout du milieu de gamme. Ainsi les constructeur automobile ont vu leur chiffre d'affaire baisser

Le second probleme des primes est le fait qu on ne peut arreter par exemple en Allemagne, où le bonus n’est plus accordé, les immatriculations ont baissé de 4,7% en décembre, premier symptôme d’une baisse attendue : les experts attendent une chute du marché de plus de 20% cette année. En France, le chiffre de 10% est avancé malgré l’arrêt seulement progressif du système de prime à la casse. Certes Le soutien gouvernemental a donné un an de répit aux constructeurs et aux équipementiers pour baisser leurs coûts Mais cela n’a pas résolu, pour l’instant, les problèmes de fond du secteur qui sont, en premier lieu, une surcapacité de production en Europe et, en second lieu, son adaptation à la nouvelle donne environnementale dans un contexte de pétrole cher c est poour cela que l on constate de plus en plus la concentration de constructeur qui doit faire face a ces nombreux problemes.

Afin d'atténuer la crise sur le secteur automobile le gouvernement Sarkozy/Fillon avait décidé de relancer la prime à la casse, plus de 10 ans après la prime à la casse "Juppé". Les premiers chiffres globaux sont loin d'être satisfaisants. La chute de la production industrielle est restée forte début 2009. Néanmoins les premiers chiffres montrent que la chute de la production automobile s’est atténuée mais est restée très importante à -11.7% au premier trimestre 2009, après -31.2% le trimestre précédent donc on constate une baisse des achats de voiture La baisse des exportations et des achats automobiles par les entreprises est restée forte et les achats d’automobiles resteraient soutenus par la prime à la casse au second semestre 2009. Comme je vous les dit La Prime à la casse favorise les petites voitures au premier trimestre 2009, les véhicules de gamme économique et inférieure représentaient 56.7% des immatriculations, contre 50.4% au premier trimestre 2008 et 44.7% en 2007. Cependant La mesure de prime à la casse ne permettra pas de dynamiser la production automobile française Les exemples précédents des mesures de prime à la casse mises en œuvre en 1994 et en 1995 montrent que ce dispositif a bien un impact positif sur les immatriculations automobiles pendant sa période d’application. Toutefois, les immatriculations reculent fortement après la mesure. La dernière mesure de prime à la casse mise en œuvre en septembre 1995 a entraîné une augmentation des immatriculations de +33% par rapport à la moyenne des immatriculations en 1993. Mais lorsque cette mesure a pris fin en octobre 1996, les immatriculations d’automobiles ont alors reculé de -31%. De plus, l’impact sur la production automobile pourrait être faible, les constructeurs automobiles ayant appris des expériences passées. La mise en place de la prime à la casse automobile en décembre 2008 a bien eu un impact positif sur les immatriculations automobiles : depuis le mois de décembre 2008, leur hausse moyenne est de +3.6% par mois, contre -2.0% par mois en moyenne entre janvier 2008 et novembre 2008. La prime à la casse devrait donc soutenir les immatriculations automobiles en 2009, notamment au dernier trimestre, avant la fin de la mesure. Mais comme en 1995, les producteurs automobiles devraient donc accroître légèrement leur production pour répondre au surplus de demande. Toutefois, ils devraient aussi profiter de ce surplus de demande pour réduire leurs stocks et les maintenir à bas niveau, notamment à la fin de la mesure, ce qui réduira l’impact positif de la prime à la casse sur la production automobile. Donc ont peut en conclure que la prime a la casse a était mise en place pour relancer le secteur automobile avec la crise mais une fois que celle-ci disparait le secteur chute de plus les constructeurs au lieu d augmenter leur production vident leur stock. On peut utiliser ces argument pour notre nouveaux bonus et pourquoi on souhaiterai le mettre en place. Par ailleurs, les exportations automobiles seraient légèrement soutenues par la reprise des immatriculations en zone euro, permise par les mesures de prime à la casse mises en place en Allemagne et en Italie puis au Royaume-Uni et en Espagne. Mais pour les mêmes raisons, l’impact de ces mesures sur la production automobile française serait restreint. Donc les primes ont effet positif pendant et apres elles on un effet negatif elle ne sont la que pour aider rapidement et relancer la vente des voitures de petites gammes qui ne representent pas beaucoup de le chiffre d'affaires des constructeurs..

Souley

Messages : 15
Date d'inscription : 16/12/2010

Revenir en haut Aller en bas

Impact des primes sur le secteur automobile Empty Re: Impact des primes sur le secteur automobile

Message  Jonathan Jeu 16 Déc - 9:34

Ok bien joué. Je t'avouerais que j'ai pas tout lu mais ça à l'air pas mal. J'ai édité ton message pour le regroupé avec " suite de l'impact..... " sinon le forum va être bondé.
A toute !
Jonathan
Jonathan
Admin

Messages : 46
Date d'inscription : 03/12/2010
Age : 33

https://memoire-descartes.forumactif.info

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum